Israël a mis en pause son projet d’annexion partielle ou totale de la Judée-Samarie (Cisjordanie), une initiative qui figurait depuis plusieurs mois dans l’agenda politique du gouvernement. Selon le Washington Post, cette suspension est intervenue après un avertissement ferme des Émirats arabes unis, partenaire majeur de l’État hébreu au Moyen-Orient.
Le plan d’annexion, porté par certains membres du gouvernement israélien, avait pour objectif de consolider la souveraineté israélienne sur plusieurs zones stratégiques de la Cisjordanie. Toutefois, cette perspective a suscité de vives réactions, tant au sein de la communauté internationale que parmi les alliés régionaux de Tel-Aviv.
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D’après des sources diplomatiques citées par la presse américaine, Abu Dhabi a clairement fait savoir qu’une telle démarche mettrait en péril la coopération bilatérale, notamment dans les domaines sécuritaire, économique et technologique. Depuis les accords d’Abraham signés en 2020, les Émirats arabes unis sont devenus un partenaire central d’Israël dans le Golfe.
Cette suspension n’équivaut pas à un abandon définitif. Le gouvernement israélien n’a pas renoncé à ses ambitions territoriales, mais le retrait du projet de l’agenda officiel marque un ajustement tactique face à la pression internationale. « Les relations avec les Émirats constituent un pilier de la diplomatie israélienne actuelle. Les mettre en danger aurait des conséquences considérables », analyse un expert proche du dossier.
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