À huit mois de l’élection présidentielle de 2026, la candidature de Romuald Wadagni, portée par l’Union progressiste le Renouveau (UP-R) et le Bloc Républicain (BR), entraîne une série de ralliements politiques, municipaux et citoyens.
Dans la capitale Porto-Novo, une marche organisée le 3 septembre réflète l’élan populaire. Louis Vlavonou, président de l’Assemblée nationale, et le maire Charlemagne Yankoty étaient aux premières loges pour valider ce choix. Dans le Borgou, la mairie de Parakou a officialisé son appui, tandis que dans le nord, la jeunesse de Ouassa-Péhunco a affirmé sa fidélité au « choix de Talon ».
D’autres localités suivent le mouvement. La maire de Toffo, Bibiane Adamazè Soglo, a rallié sa commune à la dynamique Wadagni. Moele-Bénin, de son côté, a annoncé son soutien après une session extraordinaire de son Bureau politique national.
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Les personnalités politiques se succèdent également pour exprimer leur appui. Louis Vlavonou a vanté une candidature « sans tache », Ousmane Batoko a engagé l’Initiative de Natitingou, tandis que l’ancien président Nicéphore Soglo donne sa confiance. Rachidi Gbadamassi, cadre du BR, a souligné une dynamique de réconciliation autour de Wadagni.
Sur le plateau de Zone Franche, le député Armand Gansè a rappelé que cette désignation procède d’un choix concerté des grandes instances partisanes.
Pris ensemble, ces signaux traduisent une mise en marche organisée de la mouvance présidentielle. Pour les prochains mois, l’enjeu sera de mesurer l’expansion de ces soutiens au-delà du cercle de la majorité et leur ancrage dans les différentes régions du pays.
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