À Libreville, la préparation de la Loi de Finances 2026 est entrée dans sa phase décisive. Sous la présidence du général Brice Oligui Nguema, une réunion de haut niveau s’est tenue afin de définir les grands axes d’un budget voulu « moderne, rigoureux et socialement responsable ».
La digitalisation des recettes publiques constitue le socle de cette réforme. Elle doit permettre de centraliser les flux financiers, d’améliorer la visibilité des comptes publics et de limiter les pertes liées à la collecte traditionnelle. Dans la même logique, le gouvernement annonce un contrôle renforcé des dépenses et une meilleure allocation des fonds disponibles.
Le volet foncier n’est pas en reste. La future loi prévoit la mise en place d’un dispositif de sécurisation des titres fonciers et une révision de la fiscalité, avec l’ambition de protéger les citoyens tout en mobilisant de nouvelles ressources.
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La circulation du numéraire figure également parmi les priorités. Dès 2026, le pays entamera une réduction progressive de l’usage du cash, au profit des paiements électroniques et bancarisés. Une orientation qui s’inscrit dans une volonté de modernisation et de sécurisation des transactions.
Sur le plan social, les autorités réaffirment leur engagement à soutenir les populations. La maîtrise des dépenses doit permettre de dégager des marges pour financer l’éducation, la santé et l’emploi des jeunes, secteur considéré comme central dans la lutte contre la pauvreté.
Pour le gouvernement du président Oligui Nguema, ce budget doit marquer une rupture avec les pratiques antérieures et symboliser un pas décisif vers une gestion publique plus responsable et tournée vers le développement durable.
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