Les États-Unis veulent pousser le président russe Vladimir Poutine à la table des négociations. Cette fois-ci, ils s’allient à l’Union européenne pour coordonner les actions. En effet, le secrétaire américain au Trésor, Scott Bessent, a affirmé lundi soir que « toutes les options sont sur la table » pour contraindre la Russie à entamer des pourparlers de paix.
À Washington, le « monsieur sanctions » de l’UE, David O’Sullivan, a entamé des discussions avec Scott Bessent et John Hurley, sous-secrétaire au Trésor en charge du renseignement économique. La réunion, qui a duré près de deux heures, visait à préparer un nouveau train de sanctions conjointes.
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Le président américain Donald Trump a confirmé sa volonté d’aller plus loin. « Oui, je suis prêt », a-t-il déclaré lorsqu’il a été interrogé sur une nouvelle phase de sanctions. Washington menace notamment de s’attaquer aux pays qui continuent d’acheter des hydrocarbures russes, une mesure déjà appliquée à l’Inde par le biais de surtaxes douanières.
De son côté, l’UE travaille sur un 19ᵉ paquet de sanctions, qui pourrait cibler certains États dépendants des exportations énergétiques russes. Selon des diplomates à Bruxelles, la Hongrie, la Slovaquie, mais aussi la France et la Belgique figurent parmi les principaux acheteurs européens de gaz et de pétrole russes, malgré la guerre.
« Si les États-Unis et l’UE s’accordent sur davantage de sanctions et de droits de douane contre les pays qui achètent du pétrole russe, l’économie russe va s’effondrer, et cela mènera le président Poutine à la table des négociations », a ajouté Scott Bessent.
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