Elizabeth Tsurkov, chercheuse israélo-russe enlevée à Bagdad en mars 2023, a été libérée ce mardi par la milice chiite des Brigades du Hezbollah et a trouvé refuge à l’ambassade des États-Unis à Bagdad, selon un communiqué conjoint des autorités irakiennes et du président américain Donald Trump.
« Elle vient juste d’être libérée après avoir été torturée pendant de nombreux mois », a écrit Donald Trump sur son réseau Truth Social. Le Premier ministre irakien Mohammed al-Soudani a également confirmé la libération de la jeune femme.
Selon le porte-parole militaire du Premier ministre, Sabah al-Noumane, les forces irakiennes ont localisé et atteint le lieu de détention de la chercheuse le 9 septembre. Bien que l’enlèvement ait été attribué à un « groupe de hors-la-loi », aucune responsabilité officielle n’a été formellement établie. Les autorités ont promis de poursuivre tous les responsables de ce crime.
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Elizabeth Tsurkov a été remise à l’ambassade des États-Unis pour faciliter ses retrouvailles avec sa sœur, citoyenne américaine, Emma Tsurkov, qui a exprimé sa joie sur les réseaux sociaux après 903 jours d’attente.
Membre du New Lines Institute for Strategy and Policy à Washington et doctorante à l’université de Princeton, Elizabeth Tsurkov réalisait des recherches sur le terrain en Irak, en particulier sur les factions pro-iraniennes, lorsqu’elle a été enlevée. Très active sur les réseaux sociaux, elle comptait plus de 70 000 abonnés sur son compte X et se décrivait comme « passionnée par les droits humains ».
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