Les Américains commémorent ce jeudi, le 24e anniversaire des attentats du 11 septembre 2001, une journée qui a profondément marqué l’histoire des États-Unis et redessiné la géopolitique mondiale.
Le matin du 11 septembre 2001, quatre avions de ligne sont détournés par 19 terroristes liés à Al-Qaïda, dirigé par Oussama ben Laden. Deux appareils percutent les tours jumelles du World Trade Center à New York, tandis qu’un troisième s’écrase sur le Pentagone à Washington.
Le quatrième avion qui visait probablement le Capitole, s’écrase en Pennsylvanie grâce à la résistance des passagers. Ces attaques font près de 3 000 morts et plus de 6 000 blessés, soit la journée la plus meurtrière de l’histoire contemporaine des États-Unis.
Les causes de ces attentats sont multiples : la présence militaire américaine au Moyen-Orient depuis la guerre du Golfe, le soutien des États-Unis à Israël et la volonté d’Al-Qaïda de frapper le « cœur de la puissance occidentale ». Ces actions visaient à démontrer la vulnérabilité d’une superpuissance considérée comme intouchable.
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Les conséquences immédiates sont colossales. Les États-Unis déclenchent la « guerre contre le terrorisme » et envahissent l’Afghanistan dès octobre 2001. Les mesures de sécurité sont renforcées dans le monde entier, avec la création du Department of Homeland Security et des contrôles accrus dans les transports et les communications.
Sur le plan international, ces attentats déclenchent des interventions militaires occidentales au Moyen-Orient et en Afrique, notamment en Irak, en Syrie et au Sahel.
Les impacts sociétaux et économiques se font également sentir. Une génération entière a été marquée par les images des tours qui s’écroulent en direct. La méfiance envers certaines communautés a augmenté, et les marchés financiers ont subi des pertes directes estimées à près de 40 milliards de dollars, auxquelles s’ajoutent des milliards investis dans la sécurité et la lutte antiterroriste.
Chaque année, les États-Unis observent une minute de silence à 8 h 46, l’heure du premier impact, et un mémorial à New York commémore les victimes sur le site du « Ground Zero ». Le 11 septembre demeure un traumatisme collectif mondial et un rappel de la fragilité des sociétés face au terrorisme.
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