L’Assemblée générale des Nations unies a adopté, vendredi 12 septembre, une résolution non contraignante en faveur de la solution à deux États pour régler le conflit israélo-palestinien.
Avec 142 votes favorables, 10 oppositions et 12 abstentions, ce texte, porté par la France et l’Arabie saoudite, réaffirme la « Déclaration de New York ». Il propose un plan progressif pour mettre fin à près de huit décennies d’affrontements et relance le débat diplomatique sur l’avenir du Proche-Orient.
Le vote a immédiatement suscité des réactions opposées. Le Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou a réaffirmé son refus de reconnaître un État palestinien. « Il n’y aura pas d’État palestinien », a-t-il déclaré. De son côté, l’ambassadeur palestinien Riyad Mansour a salué une étape « historique », signe selon lui d’un appui international à la paix et à la solution à deux États.
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La résolution condamne les attaques du Hamas contre des civils israéliens en octobre 2023 et dénonce également les actions militaires israéliennes à Gaza, responsables d’une grave crise humanitaire, selon le ministère de la Santé de Gaza.
Elle prévoit la mise en place d’un comité administratif de transition palestinien et la création d’une mission internationale temporaire de stabilisation sous l’égide de l’ONU pour protéger les civils, superviser le cessez-le-feu et garantir la sécurité des deux États.
L’Assemblée générale appelle enfin les pays à reconnaître l’État de Palestine. Elle a qualifié cette reconnaissance de composante essentielle pour parvenir à une paix durable.
Cependant, malgré ce soutien international, la résolution a été critiquée par Israël et ses alliés, dont les États-Unis, qui estiment qu’elle constitue un geste « creux » et un « cadeau au Hamas ».
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