Israël a ouvert lundi soir une nouvelle phase de la guerre à Gaza. En vingt minutes, l’armée israélienne a déclenché 37 frappes aériennes et héliportées avant de déployer des chars dans l’enclave. L’agence WAFA rapporte la mort de 62 personnes.
Pour Israël Katz, ministre de la Défense, cette opération doit conduire à la « défaite totale du Hamas ». D’après Axios, l’objectif ultime viserait l’occupation du territoire, ce qui ferait basculer le conflit vers un scénario de longue durée.
Mais cette décision divise au plus haut sommet de l’État hébreu. Le chef d’état-major, le Mossad, le Service de sécurité générale et le Renseignement militaire avaient expressément recommandé au Premier ministre Benjamin Netanyahou de renoncer.
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Les risques évoqués sont lourds : danger immédiat pour les otages israéliens, probables pertes militaires importantes, nécessité d’un régime militaire permanent et incertitude sur la neutralisation du Hamas.
Ces réserves trouvent un écho dans la rue. Les familles d’otages qui redoutent que leurs proches ne soient sacrifiés dans cette offensive, ont dressé des tentes devant la résidence de Benjamin Netanyahou. Leur mobilisation montre la fracture croissante entre la ligne dure du gouvernement et une partie de la société israélienne.
L’opération militaire, qualifiée de « massive », pose par ailleurs, la question du coût humain et politique d’une occupation éventuelle de Gaza. Elle place également Israël face à une pression diplomatique accrue, alors que le conflit continue de polariser la communauté internationale.
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