Mardi, la commission d’enquête internationale indépendante des Nations unies a accusé Israël de perpétrer un « génocide » contre les Palestiniens de Gaza depuis octobre 2023.
Selon son rapport, les autorités israéliennes seraient responsables de quatre des cinq actes définis par la Convention de 1948 sur le génocide, à savoir les meurtres, les atteintes graves à l’intégrité physique ou mentale.
La commission cite notamment le président Isaac Herzog, le Premier ministre Benjamin Netanyahou et l’ancien ministre de la Défense Yoav Gallant comme responsables d’« incitation » au génocide, tout en reprochant aux autorités israéliennes de n’avoir pris aucune mesure pour empêcher ces crimes.
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Israël a immédiatement rejeté ces accusations. Le ministère des Affaires étrangères a dénoncé un rapport « biaisé et mensonger » et a réclamé « la dissolution immédiate » de la commission d’enquête.
Dans la nuit de mardi, la ville de Gaza a subi de nouvelles frappes aériennes suivies de l’entrée des chars israéliens. En vingt minutes, selon le média Ynet, 37 attaques ont visé différents quartiers, appuyées par des hélicoptères. L’agence palestinienne WAFA fait état d’au moins 62 morts.
Ces accusations onusiennes, couplées à l’intensification des opérations militaires, risquent d’accentuer la pression internationale sur Israël, alors que les pertes humaines à Gaza continuent de s’alourdir.
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