Les Guinéens se sont massivement prononcés en faveur d’une nouvelle constitution, avec plus de 90 % de votes « oui », selon les résultats provisoires publiés lundi soir par l’organe électoral. Ce scrutin est largement perçu comme un pas vers le retour à l’État civil et la tenue prochaine d’élections présidentielles.
La nouvelle constitution prévoit plusieurs changements majeurs dont, l’allongement du mandat présidentiel de cinq à sept ans, renouvelable une fois, ainsi que la création d’un Sénat (un tiers des membres serait directement nommé par le président).
La Guinée, riche des plus importantes réserves mondiales de bauxite, doit organiser son élection présidentielle en décembre, après le non-respect d’une échéance initialement fixée en 2024.
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Le dirigeant intérimaire Mamady Doumbouya, qui a pris le pouvoir lors du coup d’État militaire de 2021, n’a pas encore précisé s’il envisagerait de se porter candidat. Une charte de transition promulguée après la prise du pouvoir interdit toutefois aux membres du gouvernement intérimaire de se présenter aux prochaines élections.
Sur le plan économique, la Guinée a récemment obtenu sa toute première notation souveraine par une agence internationale, avec une perspective stable. Cette évaluation place le pays au troisième rang des économies les mieux notées en Afrique de l’Ouest, un signal encourageant pour les investisseurs et pour la stabilité économique dans la région.
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