Les avocats de Sean « Diddy » Combs ont sollicité, lundi 22 septembre, une libération anticipée de leur client auprès d’un juge fédéral de New York. Condamné en juillet par un jury de Manhattan pour deux chefs d’accusation liés à la prostitution, le magnat du hip-hop, âgé de 55 ans, pourrait écoper de 14 mois de prison au maximum.
Une peine qui, si elle est validée, signifierait sa libération quasi immédiate, puisqu’il est incarcéré depuis plus d’un an. La défense a adressé sa requête par écrit au juge Arun Subramanian, qui avait déjà rejeté une demande de libération sous caution de 50 millions de dollars.
Les avocats affirment que leur client a « déjà subi sa peine » et soulignent que treize mois de détention ont détruit sa réputation, compromis sa carrière et provoqué la perte de centaines d’emplois dans ses entreprises.
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Le jury l’a acquitté des accusations plus graves de complot de racket et de trafic sexuel, qui auraient pu conduire à une peine minimale de 15 ans, voire à la perpétuité. Pour la défense, ce verdict constitue une « indication affirmative d’innocence », plaidant pour un jugement plus clément.
Selon ses avocats, Sean Combs a également subi en prison des conditions éprouvantes, notamment une agression par un codétenu armé d’un couteau. Ils soulignent néanmoins qu’il a profité de son incarcération pour devenir sobre pour la première fois en 25 ans.
Précisons que le fondateur de Bad Boy Records connaîtra sa sentence le 3 octobre. Les procureurs, de leur côté, comptent requérir une peine plus lourde. Ils estiment que l’artiste doit purger plusieurs années supplémentaires derrière les barreaux.
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