Moscou entend répondre avec fermeté aux accusations occidentales. Ce 25 septembre, l’ambassadeur de Russie à Paris, Alexey Meshkov, a démenti tout vol d’appareils russes dans l’espace aérien européen, dénonçant un Occident qui, selon lui, aurait « abusé de la confiance de la Russie à maintes reprises ».
Cette réaction intervient alors que les accusations se multiplient. Dans la nuit du 24 au 25 septembre, plusieurs drones d’origine inconnue ont survolé des aéroports civils et militaires au Danemark, après des incidents similaires en Pologne, en Roumanie et dans l’espace aérien estonien.
Pour le ministre danois de la Défense, il s’agit désormais d’une « menace systématique » menée par un « acteur professionnel ». Aucune preuve directe ne relie cependant ces opérations à Moscou.
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Le ton est monté à l’Otan, où le président américain Donald Trump a estimé que les alliés devaient désormais « abattre les avions russes » en cas de violation de leur espace aérien. Une position qui a fait bondir le Kremlin. « Ça serait la guerre », a tranché Meshkov au micro de RTL. Il affirme également que des avions de l’Otan survolent aussi régulièrement la frontière russe sans être abattus.
En France, l’ancien Premier ministre Dominique de Villepin a rappelé qu’« il faut prendre nos responsabilités » et recourir à la force en cas d’ingérence manifeste. « Nous n’avons pas vocation à avoir une défense en chocolat », a-t-il martelé sur BFMTV-RMC.
Dans ce climat électrique, les interceptions se multiplient. Le 21 septembre, des chasseurs allemands ont dû intercepter un avion de surveillance russe au-dessus de la mer Baltique. Une escalade qui fait craindre un dérapage militaire majeur entre Moscou et l’Alliance atlantique.
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