À l’approche de la présidentielle camerounaise, le jeune Hiram S. Iyodi se retrouve au centre d’une polémique. L’activiste Jorel Jacques Zang considère que ses chances de convaincre les électeurs du pays sont désormais très réduites.
« Il ne faisait déjà pas partie des figures les plus en vue pour cette élection. Le 12 octobre permettra de le vérifier », a-t-il déclaré, tout en « l’enterrant » politiquement de manière anticipée.
Ce qui cristallise les critiques, c’est l’attitude de l’équipe de communication d’Iyodi. Selon Jorel Jacques Zang, la porte-parole du candidat aurait utilisé des images générées par intelligence artificielle pour faire croire que celui-ci se trouvait au milieu d’une foule impressionnante dans un marché.
LIRE AUSSI : Côte d’Ivoire : Gbagbo demande un suivi international sur la candidature de Ouattara
« Si dès le début, vous commencez à manipuler l’opinion publique par l’IA, qu’en sera-t-il à long terme ? », s’interroge-t-il, tout en rappelant qu’il avait pourtant salué le travail de la porte-parole quelques jours plus tôt.
Pour l’heure, Hiram S. Iyodi n’a pas officiellement réagi à ces critiques. Mais ce nouvel épisode soulève une question, celle de la confiance envers une nouvelle génération de politiciens censés incarner le changement. « Voilà donc les jeunes qu’on veut nous pousser à soutenir. Ils ne sont pas si différents des anciens », conclut Jorel Jacques Zang.
Suivez-nous sur Nasuba Infos via notre canal WhatsApp. Cliquez ici.
