Deux jours après le déclenchement d’un « shutdown » historique, les États-Unis s’enfoncent dans la crise. Faute d’accord au Congrès, 750.000 fonctionnaires fédéraux sont en chômage technique, et la Maison Blanche a prévenu jeudi que des vagues de licenciements étaient imminentes.
En cause, l’absence d’accord entre républicains et démocrates sur une loi de finances provisoire. Les républicains proposent une extension limitée du budget actuel, tandis que les démocrates réclament le financement de programmes sociaux de santé.
L’impasse s’envenime, d’autant que l’administration Trump a gelé 26 milliards de dollars de fonds destinés à seize États à majorité démocrate, une mesure qualifiée de « punitive » par plusieurs analystes.
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Les conséquences sont déjà visibles : retards dans les services publics, inquiétudes dans le transport aérien et gel de projets d’infrastructure. L’association des contrôleurs aériens redoute des risques pour la sécurité avec la suspension de milliers d’agents.
Donald Trump, loin d’apaiser la crise, souffle le chaud et le froid. Tout en affirmant vouloir éviter la paralysie, il s’est félicité des « bonnes choses » que peut produire un shutdown, notamment l’abandon de projets jugés trop favorables aux démocrates.
Faute de compromis, la crise pourrait durer, avec des répercussions économiques importantes. En effet, chaque semaine de paralysie coûterait 0,2 point de croissance annuelle au PIB, selon la compagnie Nationwide.
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