La FIFA a tranché. Face aux appels à l’exclusion d’Israël des compétitions internationales en raison du conflit à Gaza, l’instance mondiale du football a décidé de ne pas sanctionner immédiatement la fédération israélienne.
Depuis l’attaque du Hamas le 7 octobre 2023 et la riposte israélienne à Gaza, de nombreuses personnalités politiques et sportives se sont fait entendre pour dénoncer la situation.
Plusieurs ONG et instances internationales ont évoqué des violations du droit humanitaire, tandis que des footballeurs de renom, comme Paul Pogba et Hakim Ziyech, ont signé une pétition réclamant l’exclusion d’Israël des compétitions internationales, à l’instar de la sanction infligée à la Russie après l’invasion de l’Ukraine.
En Europe, la question a également été soulevée. L’UEFA, sous pression des clubs et des joueurs, envisageait une suspension de la fédération israélienne. Le comité exécutif européen devait se prononcer rapidement sur cette éventualité.
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Mais le président de la FIFA, Gianni Infantino, a confirmé que l’instance ne prendrait pas de sanction immédiate. Dans un communiqué officiel, il a souligné que « la FIFA s’engage à utiliser le pouvoir du football pour rassembler les gens dans un monde divisé. Nos pensées vont à ceux qui souffrent dans les nombreux conflits actuels. Le message le plus important que le football puisse transmettre est celui de la paix et de l’unité ».
Gianni Infantino met ainsi en avant le rôle rassembleur du sport. Il considère que le football ne doit pas être entraîné dans les décisions géopolitiques. Cependant, cette prise de position suscite des critiques. Certains observateurs dénoncent un traitement inégal et rappellent l’exclusion rapide de la Russie des compétitions internationales après l’invasion de l’Ukraine.
La décision de la FIFA réflète le dilemme auquel sont confrontées les institutions sportives internationales : concilier le rôle unificateur du sport et la pression éthique face aux crises mondiales. Si Israël reste pour l’instant dans les compétitions, le débat sur la légitimité de sa participation pourrait s’intensifier, notamment dans le cadre des qualifications pour la Coupe du Monde 2026.
Pour l’heure, le football se retrouve au cœur d’une controverse qui dépasse le cadre du sport.
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