La préparation de la Coupe du monde 2026, organisée conjointement par les États-Unis, le Mexique et le Canada, vient d’être entachée par un incident diplomatique. À deux mois du tirage au sort officiel du tournoi, prévu le 5 décembre à Washington D.C., les autorités américaines auraient refusé d’accorder des visas à plusieurs responsables du football iranien, dont le président de la Fédération Mehdi Taj et le sélectionneur Amir Ghalenoei.
Selon Morocco World News, neuf membres de la délégation iranienne sont concernés par cette mesure. Le porte-parole de la Fédération iranienne de football (FFI), Amir-Mehdi Alavi, a dénoncé une décision « injuste et contraire à l’esprit du sport », tout en annonçant une requête officielle adressée au président de la FIFA, Gianni Infantino, afin d’obtenir une intervention urgente.
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Ce refus de visa ranime les tensions entre Washington et Téhéran, déjà fragilisées par des années de sanctions économiques et de désaccords diplomatiques. Pour plusieurs analystes, cette affaire dépasse largement le cadre sportif et traduit la persistance des crispations politiques entre les deux nations.
La FIFA, qui s’efforce de maintenir la neutralité du football mondial, se retrouve à nouveau au cœur d’un dilemme géopolitique. Si l’instance dirigeante a réaffirmé que « toutes les équipes qualifiées participeront pleinement au tournoi », la situation interroge sur la faisabilité logistique et diplomatique d’un Mondial impliquant des pays sous tension avec les États-Unis.
L’affaire éclate dans un climat déjà délicat. Le président Donald Trump a récemment déclaré que Washington s’opposerait fermement à toute tentative d’exclure Israël de la compétition. À huit mois du coup d’envoi, la Coupe du monde 2026 s’annonce donc non seulement historique sur le plan sportif, mais aussi hautement politique.
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