Dans une déclaration qui a surpris le monde du sport, Donald Trump avait affirmé que le gouvernement américain pourrait intervenir dans l’organisation du tournoi. « Si je pense qu’une ville n’est pas sûre, nous la déplacerons. Absolument », a-t-il affirmé.
Des propos immédiatement contredits par la FIFA. S’exprimant à Londres lors d’une conférence sur le sport, Victor Montagliani, également président de la Concacaf, a tenu à rappeler que seule la FIFA détient la juridiction sur le choix des sites du Mondial.
« C’est le tournoi de la FIFA. C’est la FIFA qui prend les décisions. Avec tout le respect que je dois aux dirigeants mondiaux actuels, le football est plus grand qu’eux, et il survivra à leurs régimes et à leurs slogans », a-t-il précisé.
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La Coupe du monde 2026, coorganisée par les États-Unis, le Canada et le Mexique, sera la première de l’histoire à réunir 48 équipes. Onze villes américaines (dont Seattle, San Francisco et Los Angeles) accueilleront des matchs, aux côtés de trois villes mexicaines et deux canadiennes.
Ces villes sont déjà liées par contrat avec la FIFA, ce qui rend tout changement de dernière minute juridiquement et logistiquement complexe.
Les déclarations de Donald Trump, perçues par certains comme une ingérence politique, soulignent les tensions persistantes entre gouvernements et instances sportives internationales.
Pour la FIFA, le signal est sans ambiguïté. Le football transcende les enjeux politiques, et aucune autorité nationale ne peut dicter les décisions concernant l’organisation du tournoi.
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