La nouvelle composition de la délégation camerounaise pour le déplacement à l’Île Maurice continue de susciter de vives réactions. Parmi les 80 personnes retenues pour accompagner les Lions Indomptables, deux figures inattendues refont surface. Il s’agit des marabouts, déjà aperçus lors du précédent voyage à Praia.
Selon des sources proches de la délégation contactées par un média local, ces deux marabouts, présents lors de la défaite du Cameroun face au Cap-Vert, figurent à nouveau sur la liste officielle. Leur retour divise. D’un côté, certains y voient un recours à une tradition culturelle profondément ancrée dans l’imaginaire sportif africain. De l’autre, une dérive coûteuse et inutile, surtout après un résultat négatif lors de leur précédente présence.
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Cette inclusion ne relèverait pas de la FECAFOOT mais du ministère des Sports et de l’Éducation physique, dirigé par le Pr. Narcisse Mouelle Kombi. Plusieurs observateurs dénoncent une délégation pléthorique dans laquelle, selon leurs dires, se côtoient des proches, des courtisans et divers accompagnateurs, au détriment de l’efficacité sportive.
La récurrence de ces pratiques soulève une question de fond. Jusqu’où le mysticisme doit-il s’inviter dans la préparation d’une équipe nationale ? Alors que d’autres nations misent sur la science du sport, la tactique et la performance mentale, le Cameroun semble maintenir un pied dans des méthodes plus ésotériques.
Avec 80 personnes à bord pour un seul objectif (battre l’Île Maurice) le contraste entre le sérieux du terrain et les choix institutionnels interroge. Les Lions Indomptables, eux, auraient sans doute préféré un environnement plus resserré, centré sur la mission première qui est de reconquérir leur place sur la route du Mondial 2026.
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