En France, la motion de destitution d’Emmanuel Macron déposée par La France insoumise (LFI) a été jugée irrecevable ce mercredi par les membres du bureau de l’Assemblée nationale. Le vote s’est soldé par cinq voix pour, dix contre et cinq abstentions.
Cette motion, déposée quelques minutes après l’annonce de la démission du ministre Sébastien Lecornu, par 104 députés insoumis visait à provoquer un examen rapide de la responsabilité du chef de l’État. Les Insoumis considèrent que le président agit sans contrôle et réclament, à terme, l’organisation d’une nouvelle élection présidentielle.
Quelques instants après l’annonce, Mathilde Panot, présidente du groupe LFI à l’Assemblée, a pointé du doigt le Rassemblement national pour l’abstention de ses cinq députés. « Encore une fois, comme d’habitude, le Rassemblement national sauve Emmanuel Macron », a-t-elle dénoncé devant la presse.
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David Guiraud, député LFI, a réaffirmé que « la seule solution, c’est qu’il s’en aille ». Il dénonce par ailleurs un président qui, selon lui, agit en dehors de tout contrôle démocratique.
Parallèlement, les négociations menées par le Premier ministre démissionnaire avec les forces politiques se poursuivent. Sébastien Lecornu doit rendre compte de ses discussions avec les socialistes, les écologistes et les communistes à Emmanuel Macron, avant de s’exprimer lors du journal télévisé de France 2 à 20 heures.
L’échec de la motion réflète les limites de la stratégie parlementaire de LFI et souligne la difficulté de mobiliser suffisamment de forces à l’Assemblée nationale pour remettre en cause l’autorité présidentielle.
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