La présidente du Pérou, Dina Boluarte, a été destituée ce jeudi par un vote massif du Parlement, après plusieurs tentatives avortées. La motion, fondée sur une “incapacité morale permanente”, a obtenu 123 voix sur 130, bien au-delà du seuil requis.
Le président du Parlement, José Jerí, assume désormais la présidence par intérim, dans l’attente des élections prévues pour avril 2026. Ce renversement survient après des mois de tensions, de violences sociales et de polémiques liées au luxe supposé de l’ancienne cheffe d’État.
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Sous sa présidence, Lima a été secouée par des protestations contre l’insécurité et la flambée de la criminalité. “Nous vivons dans la peur permanente”, a déclaré la députée Norma Yarrow, appelant à “une refondation politique urgente”.
Dina Boluarte, arrivée au pouvoir après la destitution de Pedro Castillo en 2022, était devenue l’une des dirigeantes les plus impopulaires du continent. Sa chute réflète une fois de plus la fragilité des institutions péruviennes, alors que le pays compte désormais six présidents en moins d’une décennie.
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