Les États-Unis ont exprimé leur mécontentement après l’annonce du prix Nobel de la paix attribué, ce vendredi 10 octobre, à la cheffe de l’opposition vénézuélienne Maria Corina Machado. Si cette distinction a été saluée à travers le monde, elle a suscité une vive déception à la Maison Blanche, où certains espéraient voir Donald Trump figurer parmi les lauréats
« Le comité Nobel a fait passer la politique avant la paix », a réagi Steven Cheung, directeur de la communication de la Maison Blanche, dans un message publié sur X. « Le président Trump continuera à conclure des accords de paix, à mettre fin aux guerres et à sauver des vies », a-t-il ajouté, sans féliciter la lauréate vénézuélienne.
Même son de cloche du côté d’Israël. Le bureau du Premier ministre a salué « le président Trump, artisan de la paix ». Il estime que « les faits parlent d’eux-mêmes ». Une déclaration perçue comme une critique directe à l’égard du comité Nobel norvégien.
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Donald Trump, obsédé depuis des années par le prix, se targue d’avoir mis fin à plusieurs conflits (de l’Inde au Pakistan, en passant par la Serbie et le Kosovo) sans que ces affirmations soient pleinement confirmées par les observateurs.
Jeudi encore, il affirmait avoir joué un rôle « décisif » dans la trêve à Gaza, qu’il considère comme « la huitième guerre » qu’il aurait contribué à arrêter.
Mais selon plusieurs experts, la diplomatie de l’ancien président américain reste davantage marquée par le slogan « America First » que par la coopération internationale ou le désarmement (des valeurs au cœur du testament d’Alfred Nobel. Une orientation jugée contraire à l’esprit même du prestigieux prix, désormais remis à une opposante vénézuélienne symbole de résistance démocratique.
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