Au Bénin, le débat sur le parrainage est clos. Par une ordonnance rendue le 13 octobre 2025, le président du Tribunal de première instance de Cotonou a clarifié un point essentiel du processus. Selon la décision, le parrainage est un acte individuel, libre et révocable, qui ne saurait être contraint par une quelconque discipline partisane.
Selon le juriste et politologue Gilles Badet, cette clarification marque un tournant démocratique. A ses dires, le parrainage, dans sa philosophie, est un instrument de légitimation électorale et non de contrainte politique. L’ordonnance du 13 octobre vient donc rappeler que le mandat de parrain est exercé à titre personnel, dans le respect de la liberté de choix garantie par la Constitution, explique-t-il.
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Ce rappel de principe s’inscrit dans la continuité des textes fondateurs du système électoral béninois. L’article 132 du Code électoral reconnaît déjà le parrainage comme un acte d’adhésion volontaire, destiné à garantir le sérieux des candidatures. Mais jusqu’ici, la pratique laissait place à des interprétations partisanes, certains partis imposant à leurs élus une ligne de parrainage unique.
Lire ci-dessous, l’analyse de Gilles Badet
Analyse de la décision du 13 _10_2025 sur le parrainage
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