Au Bénin, le porte-parole du gouvernement, Wilfried Léandre Houndgbédji, est intervenu ce vendredi 17 octobre pour apporter des précisions sur la polémique concernant la participation de l’opposition à l’élection présidentielle de 2026. Face à la presse, il a souligné que l’État avait rempli toutes ses obligations dans le cadre du processus électoral et renvoyé le parti LD à ses propres incohérences.
« Le gouvernement a joué sa partition de bout en bout. La majorité présidentielle a fait ce qu’elle devait faire », a affirmé WLH. Il a rappelé que les réformes politiques mises en place depuis 2019 avaient été élaborées et appliquées dans un cadre démocratique, avec la participation active de l’opposition.
Il a également évoqué l’historique des élections. « En 2019, ce qui était en place comme opposition avait dénoncé les réformes politiques et s’était abstenu d’aller aux élections. Depuis, beaucoup d’eau a coulé sous le pont. Cette opposition est rentrée dans le rang, s’est conformée aux textes et a participé à certaines élections. Si, à l’arrivée, elle ne peut pas prendre part à la présidentielle de 2026, à qui ce serait la faute ? », a-t-il précisé.
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Le porte-parole a insisté sur le respect des règles en vigueur et estimé que la responsabilité d’une éventuelle absence de l’opposition ne saurait être imputée au pouvoir. Il a rappelé que des mesures avaient été prises pour protéger les élus de l’opposition contre tout débauchage, interdit par la loi.
En réponse aux tensions internes au sein de la majorité, WLH a reconnu l’existence de divergences. « Nous avons nos contradictions internes. L’important est de les gérer pour qu’elles ne s’extériorisent pas et ne nous exposent pas à l’éclatement. Je n’ai de leçons à donner à personne en la matière », a-t-il soulougné.
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