À Djibouti, l’Assemblée nationale a voté à l’unanimité, dimanche 26 octobre, la suppression de la limite d’âge présidentielle dans la Constitution. Cette réforme permet au président Ismaïl Omar Guelleh, 77 ans, de briguer un nouveau mandat lors de l’élection prévue en avril 2026.
En effet, jusqu’ici, la loi fondamentale fixait à 75 ans l’âge maximum pour prétendre à la magistrature suprême. Cette disposition empêchait théoriquement le président Guelleh, au pouvoir depuis 1999, de briguer un sixième mandat. Le vote du Parlement modifie désormais cet équilibre.
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Selon Dileita Mohamed Dileita, président de l’Assemblée nationale, les 65 députés présents ont voté en faveur de cette révision. Le texte devra encore faire l’objet soit d’un référendum national, soit d’un second vote parlementaire, prévu le 2 novembre 2025.
Ce changement constitutionnel représente une rupture politique pour Djibouti, un petit pays stratégique de la Corne de l’Afrique, sous le gouvernement d’Ismaïl Omar Guelleh depuis plus de vingt ans. Si sa candidature est confirmée, il deviendra l’un des dirigeants africains au plus long règne, à l’image de Teodoro Obiang Nguema ou Paul Biya.
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