À Touba au Sénégal, un différend conjugal a dégénéré. Une femme, F. Faye, a été reconnue coupable de coups et blessures volontaires et condamnée à six mois de prison ferme.
Son tort, avoir versé de l’eau bouillante sur son mari endormi après avoir appris qu’il souhaitait se marier avec une seconde épouse. Le mari, M. Dione, chauffeur, a subi de graves brûlures et une incapacité totale de travail de 22 jours.
À la barre, l’épouse a reconnu son geste. Elle a expliqué avoir agi « dans un moment de folie » et « sous l’influence de Satan ». Malgré ses excuses et le maintien du lien marital, le tribunal a jugé la violence inacceptable.
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Le mari, constitué partie civile, réclamait 2,5 millions de francs CFA pour les dommages subis. Le juge lui a finalement accordé 700 000 F CFA, tout en rappelant la gravité des faits.
Ce drame met une fois de plus en lumière la montée des tensions autour de la polygamie et les conséquences dramatiques que peuvent engendrer les crises de jalousie dans certains foyers.
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