Condamné à 50 mois de prison fédérale, soit un peu plus de trois ans, pour deux chefs d’accusation de prostitution interétatique, l’artiste Sean « Diddy » Combs sera libéré le 8 mai 2028, selon le Bureau fédéral des prisons. Cette peine tient compte du temps passé en détention depuis son arrestation en septembre 2024.
Le magnat du hip-hop, acquitté des accusations plus graves de racket et de trafic sexuel, avait plaidé non coupable et clamé son innocence tout au long du procès de huit semaines. Les procureurs fédéraux avaient demandé une peine de 11 ans. Pour eux, Combs avait utilisé sa célébrité pour forcer des femmes à avoir des relations sexuelles avec des prostituées. Une des victimes supposées était Casandra « Cassie » Ventura, l’ancienne petite amie de Combs, qui a témoigné pendant plusieurs jours.
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Le tribunal a retenu contre Combs la violation de la loi Mann, qui interdit de traverser les frontières interétatiques pour se livrer à la prostitution. Selon les relevés bancaires présentés en preuve, l’artiste aurait financé les déplacements de travailleuses du sexe pour organiser des « freak-offs », des événements décrits par le parquet comme des marathons sexuels alimentés par la drogue.
Outre la peine de prison, le juge a également ordonné le paiement d’une amende de 500 000 dollars et cinq ans de liberté surveillée à l’issue de son incarcération. Les avocats de Combs ont annoncé leur intention de faire appel.
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