Les rapports entre Alassane Ouattara et Laurent Gbagbo, qui sont à la fois des rivaux et de vieux amis, ont atteint un point important avant l’élection présidentielle du 25 octobre 2025. Selon Jeune Afrique, le président ivoirien a pris l’initiative de téléphoner à son prédécesseur, alors que la campagne battait son plein et que les tensions politiques étaient palpables.
Au cours de cet échange, Ouattara aurait informé Gbagbo de sa décision de briguer un quatrième mandat, malgré les critiques de l’ancien chef de l’État et leader du Parti des peuples africains – Côte d’Ivoire (PPA-CI).
Laurent Gbagbo, tout en prenant acte de cette annonce, aurait poliment décliné une rencontre proposée par le président sortant pour cause de fatigue. Pourtant, les discussions ont permis d’installer une certaine convergence de vues, qui semble avoir influencé le comportement de Gbagbo dans les jours qui ont suivi.
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Alors que l’opposant s’apprêtait à mobiliser ses militants pour défier les interdictions de manifester, il a finalement choisi un discours beaucoup plus mesuré. Plutôt que d’inciter à l’action dans la rue, Gbagbo a appelé au calme et annoncé qu’il renonçait à une nouvelle confrontation directe.
Cette décision a désamorcé une situation qui aurait pu devenir explosive, mettant fin à l’élan de protestation qui aurait pu rappeler les violences post-électorales de 2010. Le coup de fil d’Ouattara a ainsi joué un rôle déterminant dans la pacification du climat politique. Laurent Gbagbo a pris ses distances avec la contestation.
Des négociations sont désormais envisagées entre le gouvernement et l’opposition pour la libération des détenus et rétablir la sérénité dans le pays. L’échange entre les deux figures historique de la politique ivoirienne aura donc contribué à réduire les tensions post-électorales et à éviter une escalade dramatique.
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