Sous les applaudissements d’une foule enthousiaste, la cheffe Célia Awoussi a entamé, samedi 8 novembre 2025 à 15 heures, son marathon culinaire sur l’esplanade du stade de Kégué à Lomé. L’événement, ouvert par l’interprétation de l’hymne national, lance le chrono d’un défi inédit de 336 heures de cuisine non-stop, soit 14 jours d’effort continu, dans le but d’inscrire le Togo dans le Guinness World Records.
Depuis le lancement, la cheffe enchaîne les préparations avec une énergie contagieuse. Tapioca et botocoin, riz au curry, galifoto (farine de manioc) accompagné d’œuf, ou encore bouillie de riz, igname sauté et ayimolou, le fameux riz aux haricots. Une variété de plats traditionnels et revisités qui ravit les curieux venus nombreux soutenir cette passionnée de cuisine.
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Le règlement du Guinness est strict. Célia doit cuisiner debout des heures durant. Elle ne bénéficie que de cinq minutes de pause par heure de travail, cumulables. Par cycle de 24 heures, elle dispose de deux heures de sommeil et trente minutes pour les besoins sanitaires. Une équipe médicale suit en permanence son état de santé.
Ce marathon culinaire s’inscrit dans une vague régionale de performances féminines. Avant elle, la Togolaise Assignon Laurence avait cuisiné 275 heures d’affilée lors de la Foire CETEF de Lomé en août 2025, et attend encore la validation de son record. En Côte d’Ivoire, les cheffes Zeinab Bancé et Eudoxie Kouablan ont relevé le défi avec respectivement 160 heures et 240 heures de cuisine non-stop.
Le record mondial reste détenu par la cheffe haïtienne Leen, auteure d’une performance de 192 heures à Paris. Mais Célia Awoussi, déterminée et souriante malgré la fatigue, espère bien faire du Togo le nouveau berceau africain de la persévérance culinaire.
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