À 13 h 36, le 18 novembre 2025, les habitants d’une petite ville américaine ont assisté au dernier coucher de soleil de l’année. Ils resteront plongés dans l’obscurité totale jusqu’au 22 janvier 2026, soit plus de deux mois sans la moindre lueur solaire, une réalité propre à cette l’Utqiagvik, une ville du nord de l’Alaska.
Située aux portes du cercle polaire arctique, cette localité de moins de 5 000 habitants vit chaque année l’un des phénomènes astronomiques les plus extrêmes de la planète.
L’absence totale de lever de soleil s’explique par l’inclinaison de la Terre. Durant l’hiver boréal, ces régions restent continuellement orientées à l’opposé du soleil. À l’inverse, en été, Utqiagvik bénéficie d’un soleil permanent pendant près de 80 jours, un phénomène connu sous le nom de « soleil de minuit ».
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Ce cycle extrême bouleverse la vie quotidienne. Sur les réseaux sociaux, de nombreux internautes s’interrogent sur les effets d’une telle obscurité. Les habitants, eux, relativisent.
« C’est le soleil de minuit qui me dérange, pas l’obscurité. Je ne dors pas bien en été. L’hiver est sombre et confortable. Je peux dormir jusqu’à 9 ou 10 heures et il fait toujours nuit quand je me lève. Je n’ai jamais aussi bien dormi que durant l’hiver ici », confie un résident.
Mais l’expérience a aussi ses limites. Le manque prolongé de lumière naturelle peut entraîner fatigue, troubles du sommeil, déprime saisonnière ou carences en vitamine D. Un défi que la communauté d’Utqiagvik a appris à gérer, entre éclairage adapté, activités encadrées et rythmes de vie ajustés.
Alors que l’Europe lutte déjà contre les journées grises de novembre, cette ville d’Alaska rappelle que, pour certains, l’hiver rime littéralement avec obscurité totale.
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