C’est officiel. Le gouvernement gambien a mis fin aux rumeurs qui circulaient depuis plusieurs jours sur le sort du leader de l’opposition camerounaise. Dans un communiqué publié dimanche, le ministère de l’Information confirme que l’opposant est arrivé en Gambie le 7 novembre.
Cette précision officialise pour la première fois le lieu où se trouve l’ancien porte-parole du gouvernement, qui avait revendiqué sa victoire à l’élection présidentielle du 12 octobre face au président sortant Paul Biya.
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Les autorités gambiennes évoquent un accueil « temporaire », motivé par des considérations humanitaires. Elles affirment agir « dans un esprit de solidarité africaine » et insistent sur la nécessité de garantir la sécurité de l’opposant « pendant que se poursuivent les discussions visant à trouver une solution pacifique et diplomatique aux tensions post-électorales au Cameroun ».
Le communiqué souligne également que la Gambie ne servira en aucun cas de « base pour des activités subversives contre un quelconque État ». Une mise au point qui paraît vouloir rassurer les partenaires régionaux, alors que la crise née du scrutin du 12 octobre continue de susciter des inquiétudes.
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