Au Sénégal, le Premier ministre Ousmane Sonko se retrouve au centre d’une polémique. Son voyage aux Émirats Arabes Unis provoque une véritable tempête médiatique malgré l’absence d’annonce officielle. Chaque information suscite plus de questions que de réponses et le déplacement entretient une aura de mystère.
Tout commence avec un simple message publié depuis Paris par Madiambal Diagne, patron du groupe Avenir Communication. Il précise qu’Ousmane Sonko a quitté l’aéroport Léopold-Sédar-Senghor à 17 h 25 à bord d’un Dassault Falcon 8X, jet privé capable de transporter 14 passagers sur près de 12 000 km sans escale.
Selon L’As, le choix d’un tel appareil surprend dans un contexte de crise budgétaire aiguë. La polémique s’accentue lorsque le journaliste affirme que le Premier ministre aurait déplacé des affaires depuis le Petit Palais deux jours avant son départ, suggérant un possible signal d’alerte.
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La réaction du président de l’Assemblée nationale, El Malick Ndiaye, ne calme pas la polémique. Il affirme depuis Mbacké que Sonko n’a pas fui. « Il est parti chercher de l’argent et, s’il plaît à Dieu, il reviendra avec », a-t-il affirmé. Au travers de ces paroles, le président de l’Assemblée nationale tente de rassurer, mais sa sortie pose des questions sur les conditions réelles de ce déplacement.
De son côté, le gouvernement maintient un silence complet. Aucun communiqué, aucun visuel, aucune annonce préalable ne permet de clarifier la situation. L’emploi d’un jet privé et la discrétion totale autour de la mission alimentent les spéculations. L’État a-t-il affrété l’avion ou un tiers privé l’a-t-il mis à disposition ? Qui finance ce déplacement et dans quelles conditions ?
Dans un contexte où chaque geste diplomatique peut influencer la scène politique, ce déplacement exceptionnel suscite des interrogations et nourrit les doutes sur ses objectifs réels.
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