La Côte d’Ivoire s’apprête à accueillir une dizaine de chefs d’État africains le 8 décembre prochain. Alassane Ouattara, réélu le 25 octobre pour un quatrième mandat, doit prêter serment lors d’une cérémonie que la présidence annonce sobre et hautement protocolaire.
Depuis son retour d’un séjour privé en France, le 23 novembre, le chef de l’État supervise personnellement les derniers préparatifs. Le Palais s’active pour garantir un déroulement sans fausse note, alors que plusieurs figures majeures du continent ont déjà confirmé leur présence.
Selon des sources diplomatiques, le président gabonais Brice Oligui Nguema figure parmi les invités de premier plan. Le Sénégal sera représenté par Bassirou Diomaye Faye, dont la participation traduit le rapprochement politique en cours entre Dakar et Abidjan. Denis Sassou Nguesso, doyen des chefs d’État de la région, est lui aussi annoncé.
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D’autres dirigeants d’Afrique de l’Ouest et d’Afrique centrale doivent rejoindre la capitale économique ivoirienne, même si la liste définitive reste en cours d’ajustement.
Le protocole d’État privilégie une cérémonie courte, conforme à la volonté d’Alassane Ouattara d’éviter toute démonstration excessive. Le président tient à un format institutionnel centré sur la prestation de serment, le discours d’investiture et les salutations officielles.
La présence de nombreux chefs d’État africains souligne l’importance géopolitique de la Côte d’Ivoire, devenue un acteur central de la stabilité régionale et un partenaire clé sur les dossiers économiques et sécuritaires. Pour Abidjan, ce rendez-vous vise aussi à afficher une continuité politique après un scrutin sans surprise et à renforcer ses alliances dans un contexte ouest-africain marqué par des recompositions rapides.
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