Les équipes qualifiées pour la CAN 2025 peuvent se réjouir. La Confédération africaine de football (CAF) a confirmé que chaque délégation pourra compter 27 joueurs, comme lors de l’édition 2023. Cette décision a été favorablement accueillie par les sélectionneurs, confrontés à un calendrier chargé et à une compétition programmée en pleine saison.
Si les feuilles de match resteront limitées à 23 éléments, les quatre joueurs additionnels permettront aux staffs techniques d’aborder le tournoi avec davantage de sécurité. Entre blessures potentielles, fatigue accumulée et variations de forme, cette marge supplémentaire représente un atout non négligeable pour maintenir un effectif compétitif du début à la fin.
Cette flexibilité offre aussi l’opportunité d’intégrer des éléments qui reviennent de blessure ou de couvrir des postes sensibles, souvent exposés à des pépins physiques. Les sélectionneurs pourront également anticiper les éventuelles absences de dernière minute, fréquentes lors des compétitions internationales disputées en cours de saison.
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Cependant, cette mesure entraîne une contrepartie importante. Les fédérations devront assumer elles-mêmes les coûts liés aux quatre joueurs supplémentaires, la CAF ne finance pas ces places additionnelles. Un détail qui pourrait peser sur les budgets les plus modestes, même si la plupart des nations voient dans cette extension une nécessité sportive.
Pour rappel, la CAN 2025 se déroulera au Maroc, du 21 décembre 2025 au 18 janvier 2026. Dans le groupe du Bénin, le Botswana a communiqué une pré-liste étendue, preuve de l’intérêt stratégique accordé à cette règle.
À quelques mois du coup d’envoi, l’élargissement des listes constitue une adaptation pragmatique aux exigences du football moderne qui permet de préserver les joueurs tout en maintenant la qualité du spectacle.
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