Raúl Rocha, président de Miss Universe, fait face à une tempête médiatique après la diffusion d’une vidéo-confession très attendue. Il critique sévèrement l’Ivoirienne Olivia Yacé et admet entretenir des relations économiques avec la famille de l’actuelle Miss Univers 2025, Fátima Bosch.
En effet, l’homme affirme que la Côte d’Ivoire “freine” la candidature d’Olivia Yacé sur le plan logistique. Il soutient que la jeune femme aurait besoin d’un visa pour plus de 175 pays, un “trop de protocole” selon lui. Il parle d’un “handicap” pour une Miss Univers, censée voyager constamment.
Selon ses mots, “venir d’un pays pauvre” réduit les chances d’accéder au titre, car les contraintes administratives compliquent la mission de la lauréate. Ces déclarations provoquent une vague d’indignation. De nombreux internautes dénoncent une stigmatisation et une forme de déterminisme national défavorable à certaines candidates.
Aveux de relations économiques avec la famille Bosch
Dans sa vidéo, Raúl Rocha confirme également des “négociations commerciales de plusieurs millions de dollars” avec l’entreprise du père de Fátima Bosch en 2022 et 2023. Il tente toutefois de se défendre en affirmant que ces relations n’existent plus. « Aujourd’hui, il n’y a plus aucun lien direct », a-t-il affirmé.
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Ces révélations alimentent les soupçons de conflit d’intérêts. D’anciens juges du concours évoquent une atteinte majeure à l’éthique du processus de sélection, tandis que plusieurs analystes parlent d’un système biaisé par des privilèges économiques.
Une crise qui secoue la crédibilité du concours
Selon les critiques, la situation pose deux problèmes principaux. D’une part, il existe un mépris implicite envers les candidates venant de pays soumis à des exigences de visas, et d’autre part, un risque d’influence commerciale sur les résultats.
Cependant, Raúl Rocha nie toute manipulation et assure respecter le cadre légal. Il accuse même certains observateurs de “propager des mythes”.
Cette polémique ouvre toutefois un débat plus profond sur la transparence et l’équité au sein de Miss Univers. Entre privilèges financiers, barrières administratives et accusations de favoritisme, le concours traverse l’une de ses plus vives secousses.
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