Arrêté puis placé en détention en fin de semaine dernière, l’artiste ivoirien Debordo Leekunfa a comparu ce mardi devant le tribunal d’Abidjan dans l’affaire de diffamation qui l’opposait à son confrère Kerozen. Le verdict est tombé. Il écope de 12 mois d’emprisonnement avec sursis et d’une amende de 5 millions de francs CFA.
À la barre, Debordo a reconnu les faits et présenté ses excuses. Un geste déjà posé en amont du procès. En effet, Kerozen, principal plaignant, avait accepté ces excuses et demandé à son avocat d’entamer les démarches pour se retirer de la procédure. Malgré cela, le ministère public a poursuivi l’action en justice.
Cette décision judiciaire permet à Debordo Leekunfa de recouvrer immédiatement sa liberté, mais elle s’accompagne d’un avertissement. Pendant toute la durée du sursis, l’artiste devra éviter tout propos susceptible de l’exposer à de nouvelles poursuites.
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Connu pour ses sorties virulentes et ses critiques souvent directes envers d’autres figures du milieu musical, Debordo se retrouve aujourd’hui face à une mise en garde institutionnelle. La condamnation marque un signal fort à l’égard des personnalités publiques dont les déclarations peuvent rapidement prendre une ampleur nationale.
L’artiste, qui reste très suivi sur les réseaux sociaux, est désormais attendu sur une attitude plus mesurée. Sa condamnation avec sursis referme un épisode judiciaire tendu, mais ouvre une période durant laquelle il lui faudra faire preuve de retenue pour éviter que cette affaire ne compromette davantage sa carrière.
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