jeudi 27 novembre 2025

Le Bénin en action : Wadagni à la manœuvre et désormais au centre de gravité politique

Au Bénin, la décennie passée a fait émerger une transformation économique rarement observée en Afrique de l’Ouest. Derrière cette métamorphose, un nom s’impose avec une régularité presque mécanique : Romuald Wadagni. Longtemps considéré comme le moteur discret du “nouveau Bénin”, il est désormais le favori assumé de la présidentielle de 2026, adoubé par une majorité de la classe politique et plébiscité par une opinion publique qui voit en lui un choix “juste, cohérent, et presque naturel”.

Sa candidature n’est pas seulement le produit d’un parcours technocratique réussi : elle est l’aboutissement politique d’une décennie de résultats tangibles et de confiance accumulée.

Un homme de méthode devenu un homme d’État

Romuald Wadagni n’a jamais cherché la lumière : il l’a gagnée par la constance de son travail. Formé à Grenoble et à Harvard, passé par Deloitte où il devient associé, il rejoint le gouvernement avec un ADN clairement identifié : discipline, transparence, exécution.

Nommé ministre de l’Économie et des Finances en 2016 à seulement 39 ans, il impose immédiatement une méthode. Résultat :

  • dette stabilisée,
  • administration modernisée,
  • crédibilité internationale renforcée,
  • première obligation ODDd’Afrique,
  • afflux inédit d’investissements sur des projets structurants.

À mesure que les chiffres s’améliorent, la perception politique change. Le technocrate silencieux devient progressivement le garant de la trajectoire économique, le visage rassurant d’une gouvernance orientée résultats.

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Le chantier de la transformation : faire changer d’échelle tout un pays

Wadagni est l’un des artisans les plus stratégiques de la politique industrielle du Bénin sous le Président Patrice Talon. Le credo : sortir définitivement du modèle d’exportation brute qui avait historiquement produit peu de valeur ajoutée.

Ainsi, sous son impulsion, les filières coton, soja ou cajou basculent vers un modèle de transformation locale. La GDIZ — Glo-Djigbé Industrial Zone — en devient le symbole :

  • usines modernes,
  • dizaines de milliers d’emplois,
  • chaînes de valeur complètes,
  • ancrage d’investisseurs mondiaux.

Cette montée en gamme n’est pas un hasard : c’est le produit d’une vision industrielle, soutenue par une politique financière rigoureuse et une exécution chirurgicale. Un haut cadre du gouvernement résume simplement :

« Wadagni gère les affaires publiques comme une entreprise performante, guidé par une seule boussole : l’intérêt général. »

Le favori de 2026 : un technocrate devenu force politique rassembleuse

Lorsqu’en août 2025, la coalition présidentielle annonce sa candidature, le pays s’y attend presque. Les rumeurs couraient depuis des mois, mais l’effet politique reste majeur : le maître d’œuvre économique devient l’héritier politique.

L’adoubement est massif : ancien président de la république, anciens présidents d’institutions, chefs de partis, élus locaux, acteurs économiques, leaders communautaires, cotonculteurs, pêcheurs, jeunes cadres, étudiants,… Une large partie du pays y voit la continuité logique d’un modèle de gouvernance ayant apporté stabilité et respectibilité au Bénin.

Mais Wadagni reste fidèle à son style :

  • pas de grandes envolées,
  • pas de promesses irréalistes,
  • pas de populisme.

Il parle chiffres, projets, faisabilité. Une attitude rare dans la région et qui devient sa signature politique.

Ses adversaires y voient un “excès de technicité”. Ses partisans y voient l’antidote aux politiques de façade : un leader qui comprend l’économie, maîtrise les dossiers et peut décider vite et juste.

Depuis sa désignation, les enquêtes d’opinion convergent : il est le favori naturel, porté par l’idée que le pays ne doit pas interrompre une trajectoire qui a enfin produit des résultats.

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Une philosophie de l’équilibre : précision, patience et maîtrise

Pratiquant le judo à haut niveau, ceinture noire, il transpose naturellement les principes du tatami dans la gestion de l’État :

  • observer avant d’agir,
  • ne jamais se précipiter,
  • garder son calme,
  • frapper au bon moment.

À Cotonou, les médias le surnomment “le réformateur calme”. Jamais dans la polémique, rarement dans la réaction impulsive. Toujours dans l’anticipation, la mesure, la cohérence.

Ce style, qui aurait pu sembler froid en d’autres temps, est aujourd’hui perçu comme un gage de sérieux par une population attentive aux résultats.

2026 : convertir la réussite en prospérité palpable

Le défi qui l’attend est clair : transformer le succès macroéconomique en amélioration quotidienne pour les populations.

Le Bénin est aujourd’hui plus stable, plus attractif, mieux structuré. Mais la demande sociale s’intensifie :

  • emplois massifs pour les jeunes,
  • hausse du pouvoir d’achat,
  • services publics plus efficaces,
  • équité territoriale.

Si Wadagni accède à la magistrature suprême, il devra incarner une nouvelle étape du modèle béninois : celle où la croissance devient réellement inclusive.

Son avantage : il connaît les leviers, les contraintes, les priorités. Il a passé neuf ans à arbitrer les choix économiques les plus structurants de la décennie Talon. Il a gagné la confiance des partenaires internationaux. Et il a su convaincre une large part de la classe politique que la stabilité passait par la continuité.

Wadagni à la manœuvre, un pays en mouvement

Le Bénin aborde une phase décisive. Rares sont les moments où un pays combine stabilité politique, cohérence stratégique et adhésion populaire autour d’une même trajectoire.

Romuald Wadagni apparaît aujourd’hui comme le moteur principal de cette dynamique.

Discret mais déterminé. Technocrate mais rassembleur. Stratège mais ancré dans le réel.

Pour beaucoup, il représente le visage d’un leadership ouest-africain moderne : sobre, méthodique, efficace.

Le Bénin est en action. Et plus que jamais, Wadagni en est l’axe central, le stabilisateur et le catalyseur.

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