Le rappeur français Maes, de son vrai nom Walid Georgey, a été condamné mardi soir à sept ans de prison par un tribunal marocain. Les juges l’ont reconnu coupable de formation d’une organisation criminelle, tentative d’enlèvement et séquestration d’un rival, selon plusieurs médias locaux.
Maes possède des origines marocaines et a été interpellé à son arrivée dans le royaume, après une fuite depuis les Émirats arabes unis où il craignait une extradition vers la France. Les autorités françaises avaient émis un mandat d’arrêt international dans le cadre d’un autre dossier pénal, ce qui a accentué la pression judiciaire autour de l’artiste.
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Selon le site d’information TelQuel, les enquêteurs marocains reprochent au rappeur d’avoir sollicité l’aide d’un gang et de tueurs à gages pour assassiner un rival. Le complot aurait été déjoué avant son exécution. Durant son audience, Maes a rejeté toutes les accusations, tandis que ses avocats ont dénoncé un dossier « vide » et l’absence d’éléments reliant leur client aux autres prévenus.
Dix autres personnes ont comparu dans cette même affaire. Elles ont écopé de peines allant d’un an à dix ans de prison, rapporte Media24. L’AFP n’a pas pu confirmer ces informations de manière indépendante, les procureurs n’ayant pas répondu aux demandes de commentaire.
L’artiste, dont la chaîne YouTube dépasse le milliard de vues, n’en est pas à sa première affaire judiciaire. En 2020, des tensions liées à des tentatives d’extorsion à Sevran avaient débouché sur une fusillade impliquant Maes. Deux ans plus tard, le meurtre de son manager a ravivé les soupçons de représailles autour de son entourage.
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