Dans un communiqué, la CEDEAO souligne que ce coup d’État militaire constitue « une grave violation de l’ordre constitutionnel » et menace l’ensemble de la stabilité régionale. L’organisation exprime sa préoccupation face aux conséquences politiques et sécuritaires de ce renversement et appelle à un retour rapide à l’ordre constitutionnel.
Cette réaction intervient alors que le général Horta N’Tam a été investi président de la Transition, à la tête du régime militaire qui a pris le pouvoir après le renversement du président Umaro Sissoco Embalo. La CEDEAO insiste sur l’importance de respecter les institutions démocratiques et de protéger les droits des citoyens, en particulier dans un contexte marqué par des élections récentes.
La communauté internationale observe attentivement la situation en Guinée-Bissau. Plusieurs pays voisins et partenaires régionaux exhortent au dialogue et à un rétablissement rapide du processus démocratique. Ce coup d’État soulève de nouvelles inquiétudes quant à la stabilité politique en Afrique de l’Ouest, une région déjà sujette à des tensions dans plusieurs États signataires.
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