La République démocratique du Congo peut enfin respirer. L’épidémie d’Ebola qui avait récemment resurgi est officiellement terminée, selon les autorités sanitaires nationales. Cette annonce apporte un réel soulagement pour des communautés déjà éprouvées par cette maladie redoutée.
Ebola, cette fièvre hémorragique particulièrement meurtrière, a fait au moins 15 000 victimes en Afrique au cours des cinq dernières années. En RDC, le virus s’était révélé fatal à près de 2 300 personnes lors de précédentes vagues, avec un taux de mortalité atteignant 65,7 % des cas confirmés.
La récente flambée, bien que moins dramatique, a tout de même suscité l’inquiétude. Selon le docteur Dieudonné Mwamba Kazadi, directeur de l’Institut national de santé publique (INSP), 53 cas ont été confirmés dans le pays, entraînant 34 décès. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) avait toutefois évoqué 42 décès.
Face à cette résurgence, la RDC avait intensifié sa riposte. L’IGC (Groupe international de coordination sur l’approvisionnement en vaccins) a validé l’envoi de 45 000 doses supplémentaires de vaccin contre Ebola pour renforcer la protection des populations et limiter la propagation du virus.
Cette déclaration de fin d’épidémie intervient à un moment symbolique, à l’approche des fêtes de fin d’année, offrant aux familles congolaises un répit tant attendu. Les autorités sanitaires rappellent toutefois que la vigilance reste de mise, afin de prévenir toute résurgence future et de consolider les progrès obtenus.
Pour le pays, cette annonce représente non seulement une victoire sanitaire mais aussi un regain d’espoir pour des communautés qui ont trop souvent été frappées par les épidémies.
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