Fait rare. Un homme de 56 ans arrive aux urgences avec une douleur thoracique persistante. Après l’échographie, les médecins découvrent un fragment de ciment de 10 centimètres logé dans son cœur. Cette situation exceptionnelle oblige l’équipe médicale à procéder immédiatement à une opération pour éviter tout risque fatal.
Depuis deux jours, le patient souffrait de douleurs et de difficultés respiratoires. Une radiographie et un scanner ont révélé la présence d’un corps étranger logé dans l’oreillette droite. Lors de l’intervention chirurgicale, l’équipe médicale a extrait un fragment de ciment pointu qui avait perforé à la fois le cœur et le poumon droit.
Une complication rare d’une vertébroplastie
Ce morceau provenait d’une intervention effectuée une semaine plus tôt pour traiter une fracture vertébrale. Les chirurgiens avaient injecté un ciment médical destiné à stabiliser la vertèbre. Une petite quantité s’est infiltrée dans les veines, a durci, puis a migré vers le cœur par la circulation sanguine, un phénomène connu sous le nom d’embolisation cimentaire.
Cette complication survient très rarement. Dans la majorité des cas, la vertébroplastie ne pose aucun problème postopératoire. Ici, la migration du ciment a provoqué une perforation cardiaque qui a nécessité une prise en charge immédiate. Heureusement, l’évolution s’est montrée favorable. Un mois après l’opération, le patient ne présentait plus aucun symptôme.
D’autres formes d’embolies non thrombotiques
Si l’embolie pulmonaire résulte le plus souvent d’un caillot sanguin, d’autres substances peuvent obstruer la circulation. Il s’agit :
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de l’air introduit accidentellement dans les veines lors d’une intervention médicale ;
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des particules de graisse ou de moelle osseuse après une fracture d’un os long ;
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du liquide amniotique lors d’un accouchement, phénomène rare mais grave ;
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des particules étrangères injectées volontairement, comme du talc chez certains toxicomanes ;
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des cellules cancéreuses migrantes dans le cas de certains adénocarcinomes.
La découverte de ce fragment de ciment dans le cœur illustre la nécessité d’une surveillance attentive après certaines interventions orthopédiques, même lorsque les risques restent très faibles.
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