Le cancer du testicule se classe parmi les cancers les plus fréquents chez les hommes de 15 à 35 ans. La prise en charge repose souvent sur l’ablation du testicule atteint. À un stade précoce, la maladie avance sans provoquer de symptômes. Dans de nombreux cas, le patient remarque lui-même une anomalie lors d’une palpation.
Les cellules testiculaires subissent parfois des transformations qui provoquent des affections bénignes ou des états précancéreux comme la néoplasie germinale in situ. Lorsque ces cellules entrent dans un processus de multiplication anarchique, une tumeur se forme.
Deux grands types de tumeurs germinales se distinguent. Le séminome, qui évolue lentement, touche surtout les hommes de 40 à 50 ans. Les tumeurs non séminomateuses se développent plus vite et concernent principalement les jeunes adultes.
D’autres formes plus rares existent, notamment celles issues du stroma des cordons sexuels ou certains lymphomes. Les causes exactes de la maladie restent mal connues, mais plusieurs facteurs augmentent le risque.
Des antécédents familiaux ou personnels, ainsi qu’un testicule non descendu dans le scrotum durant l’enfance, constituent des éléments importants. La cryptorchidie, souvent corrigée par une intervention, expose à un risque plus élevé à l’âge adulte.
Les premiers signes demeurent discrets. Ils apparaissent lorsque la tumeur gagne du volume. Une autopalpation mensuelle permet d’identifier toute anomalie. Une masse dure, indolore, ou une modification de la taille ou de la texture du testicule doit conduire à une consultation médicale.
Le moment le plus adapté pour cette vérification se situe après une douche chaude, lorsque la peau du scrotum se relâche. Certaines structures normales, comme l’épididyme, peuvent prêter à confusion, mais leur consistance diffère.
D’autres symptômes moins spécifiques peuvent également alerter : douleurs abdominales ou dorsales, liquide dans le scrotum, perte de poids, essoufflement ou troubles hormonaux comme la gynécomastie.
Le diagnostic repose sur une échographie scrotale, complétée par des analyses sanguines ciblant des marqueurs tumoraux. L’orchidectomie fournit ensuite les prélèvements nécessaires à l’examen anatomopathologique. Des examens d’imagerie, tels que le scanner ou l’IRM, permettent d’évaluer une éventuelle extension.
La chirurgie constitue le premier traitement. Selon le type de tumeur et son stade, une radiothérapie ou une chimiothérapie peut compléter la prise en charge. Le pronostic reste très favorable : dans l’immense majorité des cas, ce cancer se guérit.
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