Soldat formé à l’artillerie, Pascal Tigri a exercé comme commandant du 3e Bataillon interarmes avant de prendre la tête du Groupement des forces spéciales. Cette unité, sous l’autorité de la Garde nationale dirigée par Faïzou Gomina, intervient dans le Nord pour contrer les incursions de groupes djihadistes venus du Burkina Faso et du Niger. Au cours de ces missions, Pascal Tigri a acquis une expertise tactique reconnue, ce qui a surpris observateurs et collègues face à son implication dans la tentative de putsch.
Âgé d’une quarantaine d’années, Tigri a gravi les échelons de l’armée béninoise. Ses camarades le décrivent comme un homme ambitieux et déterminé, capable de planifier et de coordonner des opérations militaires complexes. Cette aptitude explique en partie l’organisation et l’ampleur de l’opération qui a visé à déstabiliser le pays.
Depuis l’échec de la tentative, les forces armées poursuivent la traque de Pascal Tigri sur l’ensemble du territoire national. L’armée béninoise, en coordination avec la CEDEAO et des unités régionales, déploie ses moyens pour localiser l’officier et neutraliser d’éventuels complices. Les autorités garantissent que la situation reste sous contrôle et que le gouvernement et les institutions continuent de fonctionner normalement.
Cette affaire met en évidence la vulnérabilité de certaines structures militaires et la nécessité de contrôler strictement les unités spécialisées. Les enquêtes se concentrent désormais sur les motivations de Pascal Tigri, ses soutiens éventuels et les failles qui ont permis l’organisation d’une telle opération.
En attendant les résultats de l’investigation, le Bénin maintient une vigilance accrue. L’armée renforce ses dispositifs pour protéger les populations et garantir la sécurité nationale. L’affaire Pascal Tigri reste un signal fort sur l’importance du contrôle militaire et la vigilance constante nécessaire pour prévenir toute tentative de déstabilisation du pays.
