Première mondiale, l’Australie interdit strictement l’accès des mineurs aux réseaux sociaux. Le pays rejoint par cette décision, la liste des nations qui avaient déjà pris des mesures similaires pour encadrer l’usage des plateformes numériques par les jeunes.
La Chine, longtemps considérée comme la référence en matière de lutte contre l’addiction aux réseaux sociaux, impose depuis 2023 un couvre-feu numérique aux moins de 18 ans, de 22 h à 6 h. Le temps de connexion est également limité, entre 40 minutes et deux heures par jour selon l’âge.
En Europe, la réglementation varie selon les pays. En France, depuis juillet 2023, les moins de 15 ans doivent obtenir le consentement parental pour créer un compte. L’Allemagne a fixé ce seuil à 16 ans, l’Italie et l’Espagne à 14 ans (ce dernier prévoit de passer à 16 ans). Le Parlement européen recommande quant à lui un âge minimal de 16 ans pour un accès autonome et un consentement parental pour les 13-16 ans, mais il ne s’agit pour l’instant que d’une résolution non contraignante.
D’autres pays prévoient de suivre l’exemple australien. La Malaisie envisage de limiter l’accès aux moins de 16 ans dès l’an prochain, tandis que la Nouvelle-Zélande a évoqué la même possibilité.
En Europe, le Danemark, la Grèce, la Belgique, la Norvège, et même la France ou l’Espagne, affichent des intentions similaires pour protéger les jeunes contre le cyberharcèlement, les scènes de violence ou d’automutilation, ainsi que les effets néfastes sur le sommeil et la concentration.
Mais dans la pratique, une telle interdiction reste difficile à appliquer. Les outils des plateformes peinent à vérifier l’âge exact des utilisateurs, et le gouvernement australien reconnaît qu’« aucune solution ne sera probablement efficace à 100 % tout le temps ».
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