Dimanche 7 décembre 2025, le Bénin a vécu l’un de ses moments les plus sombres. Pendant quelques heures, notre pays a tremblé sous le choc d’une vérité brutale : des hommes armés ont tenté de renverser l’État… et d’atteindre le président de la République.
Oui, ils ont voulu le faire disparaître. Ils ont voulu priver une nation entière de son chef, de sa voix, de son garant des institutions.
Ce n’était pas seulement un coup d’État. C’était une attaque personnelle, ciblée, pensée pour briser le cœur même de la République. Les mutins espéraient qu’en touchant l’homme, ils feraient tomber l’État. Qu’en frappant le président, ils feraient s’effondrer la nation.
Mais c’est tout le contraire qui s’est produit.
Dans l’ombre des événements, le président a été exposé, isolé, menacé. L’objectif des putschistes était clair : le neutraliser pour ouvrir la route à leur projet de confiscation du pouvoir. En ce 7 décembre, c’est un chef d’État vulnérable qui a dû compter sur la loyauté et le professionnalisme de celles et ceux qui ont choisi de défendre la République plutôt que de céder à la force.
L’armée béninoise, fidèle, disciplinée, a protégé son président comme elle a protégé ses institutions. La population, elle, n’a pas cru aux mensonges et a refusé d’abandonner celui qu’elle a élu. Et la CEDEAO, avec le Nigéria en première ligne, a pris ses responsabilités pour empêcher qu’un pays stable ne bascule dans la nuit.
Il faut le dire clairement. Ce jour-là, le président aurait pu être renversé, réduit au silence, ou pire. Mais la République l’a entouré, la région l’a soutenu, et le peuple a veillé.
Ce coup d’État avorté nous rappelle à quel point la fonction présidentielle est exposée, à quel point celui qui incarne l’État peut devenir une cible dès lors que certains décident que seule la violence doit gouverner.
Et pourtant, malgré cette tentative, malgré cette volonté de le faire tomber, il est resté debout et avec lui, tout un pays.
Le 7 décembre, ils ont voulu tuer notre président.
Mais c’est la République qu’ils ont trouvé face à eux.
Et elle, ils n’ont pas réussi à la vaincre.
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