Le bilan des récentes inondations et glissements de terrain en Indonésie atteint 1.003 morts et 218 disparus, a annoncé samedi 13 décembre 2025 l’Agence nationale de gestion des catastrophes (BNPB). Il y a deux semaines, les provinces de Sumatra nord et ouest ainsi qu’Aceh ont été frappées par des catastrophes naturelles. Plus de 5 400 personnes ont été blessées et environ 1,2 million vivent encore dans des abris temporaires, selon les autorités locales.
Des tempêtes tropicales et de fortes pluies de mousson ont touché l’Asie du Sud-Est et l’Asie du Sud ce mois-ci, notamment l’Indonésie, la Malaisie, la Thaïlande et le Sri Lanka. Ces phénomènes ont provoqué des glissements de terrain et des crues éclair qui ont aggravé les conditions de vie des populations locales.
Cette catastrophe figure parmi les plus sévères qu’ait connues Sumatra récemment. Aceh, dans l’extrême ouest de l’île, subit une nouvelle épreuve, plus de vingt ans après le tsunami de 2004. Le coût de la reconstruction est estimé à 51,820 milliards de roupies, soit 3,1 milliards de dollars.
Le gouvernement indonésien fait l’objet de critiques pour ne pas avoir déclaré l’état de catastrophe naturelle, ce qui aurait permis d’accélérer les secours et de mieux coordonner les opérations. Contrairement au Sri Lanka, Jakarta n’a pas sollicité l’aide internationale.
Samedi, le président Prabowo Subianto s’est rendu dans les provinces sinistrées pour évaluer la situation. Depuis Langkat, dans la province de Sumatra nord, il a assuré que les conditions des sites d’évacuation étaient satisfaisantes et que les provisions alimentaires étaient suffisantes. Il a précisé que seuls quelques retards avaient eu lieu, liés aux contraintes naturelles et physiques.
Le président a ajouté que les équipes continuaient de travailler dans les zones les plus isolées, comme Takengon, pour rouvrir les routes d’accès. À Bener Meriah, un pont essentiel a déjà été remis en service. La base aérienne de Soewondo, gérée par l’armée de l’air indonésienne, sert de point logistique central pour l’acheminement de l’aide et le soutien aux populations sinistrées.
Face à l’ampleur de la catastrophe, les autorités locales et nationales restent mobilisées pour porter assistance aux habitants et sécuriser les infrastructures vitales, tandis que les besoins humanitaires restent urgents.
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