La mise en service de l’usine de traitement de la future mine d’uranium Dasa, développée par le canadien Global Atomic au Niger, est reportée au second semestre 2027, soit un an après la date initialement prévue.
Ce retard s’explique par deux facteurs majeurs. D’une part, la fermeture de la frontière avec le Bénin depuis le coup d’État de juillet 2023 complique l’acheminement des équipements nécessaires.
Global Atomic a dû emprunter des itinéraires alternatifs, passant notamment par le port de Lomé au Togo, un trajet plus long et risqué qui traverse des zones sous contrôle de groupes djihadistes au Burkina Faso.
D’autre part, le financement du projet, estimé à 424 millions de dollars selon l’étude de faisabilité de 2024, a été retardé par l’instabilité politique. Global Atomic attend l’approbation d’un emprunt auprès d’une banque américaine et explore également d’autres solutions, y compris l’implication du gouvernement canadien pour une participation minoritaire dans sa filiale nigérienne.
Le Niger, huitième producteur mondial d’uranium, a nationalisé en juin 2025 sa seule mine en activité, précédemment détenue par le français Orano. La future mine Dasa demeure un projet clé pour maintenir et renforcer la production nationale dans ce pays sahélien.
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