Plusieurs mois après l’épisode devenu viral sous le hashtag #ColdplayGate, Kristin Cabot, ancienne directrice des ressources humaines de l’entreprise Astronomer, a livré sa version des faits. Pour la première fois depuis la diffusion des images lors d’un concert de Coldplay, elle s’exprime publiquement sur un scandale qui a bouleversé sa vie personnelle et professionnelle.
Les faits remontent au 16 juillet, lors d’un concert du groupe britannique à Foxborough, dans le Massachusetts. Ce soir-là, l’écran géant du stade capte une image de Kristin Cabot enlacée avec Andy Byron, alors PDG d’Astronomer.
Pris de court, les deux protagonistes se séparent aussitôt sous l’œil des caméras. Le chanteur Chris Martin commente spontanément qu’ils ont soit une liaison, soit une grande timidité. La séquence se diffuse rapidement sur les réseaux sociaux.
Dans son entretien, Kristin Cabot reconnaît une faute personnelle. Elle évoque un comportement inapproprié survenu dans un contexte festif, où l’alcool et l’excitation du concert prenaient le dessus. Mieux, elle affirme avoir assumé pleinement les conséquences de ses actes, allant jusqu’à sacrifier sa carrière. Selon ses mots, il s’agissait d’un choix dont elle accepte aujourd’hui le prix.
Mais au-delà de la perte de son poste, l’ancienne responsable RH décrit un déferlement de violence numérique. Elle dit avoir reçu de nombreuses menaces de mort en ligne. Elle confie que cet embaumement médiatique a profondément affecté ses enfants, déjà fragilisés par la situation.
Kristin Cabot indique également que, malgré des échanges maintenus pendant l’été avec Andy Byron, les deux anciens collègues ont décidé en septembre de couper tout contact. Cette décision visait, selon elle, à permettre à chacun de se reconstruire et de tourner la page après une exposition publique devenue ingérable.
L’affaire révèle, selon plusieurs observateurs, les dérives de l’ère numérique. Un moment privé, capté en quelques secondes, s’est transformé en phénomène mondial qui a entraîné des conséquences durables sur des carrières et des vies personnelles. Même lorsque la responsabilité est reconnue, la sanction sociale imposée par les réseaux peut dépasser largement le cadre d’une simple polémique passagère.
Suivez-nous sur Nasuba Infos via notre canal WhatsApp. Cliquez ici.
