La Côte d’Ivoire, le Cameroun, le Gabon et le Mozambique composent le groupe F de la CAN 2025, unanimement présenté comme le « groupe de la mort ». Une étiquette que le tirage au sort n’a pas usurpée, tant la densité sportive promet un parcours semé d’embûches, dès la phase de groupes et au-delà.
À la veille de l’entrée en lice des Éléphants face au Mozambique, le sélectionneur ivoirien Émerse Faé affichait une confiance mesurée. Tenante du titre et invaincue durant les éliminatoires, la Côte d’Ivoire aborde pourtant un tournoi bien plus exigeant que son récent parcours qualifiétif. Le contexte marocain, la pression du statut de favori et la composition de la poule modifient sensiblement l’équation.
Aux côtés des Ivoiriens, le Cameroun avance avec son statut d’équipe imprévisible, capable du meilleur comme du pire, tandis que le Gabon, en grande forme ces derniers mois, a confirmé sa solidité lors des qualifications pour le Mondial. Le Mozambique, outsider sans complexe, complète une poule où chaque point pèsera lourd. Dès la première journée, le duel Cameroun-Gabon donne le ton, avant l’affiche très attendue entre la Côte d’Ivoire et les Lions indomptables, programmée le 28 décembre.
Mais la difficulté ne s’arrête pas à la phase de groupes. Le format à 24 équipes, souvent favorable aux leaders de poules, n’offre aucun répit aux qualifiés du groupe F. Le premier affrontera le deuxième du groupe E, où figurent notamment l’Algérie et le Burkina Faso. Le deuxième de la poule héritera du deuxième du groupe B, dominé par l’Égypte, septuple championne d’Afrique, et l’Afrique du Sud. Quant à la suite du tableau, une confrontation avec le Maroc en quarts de finale apparaît comme une perspective crédible.
Dans ce groupe F, la qualification ne sera qu’une étape. Pour ses protagonistes, la CAN 2025 ressemble déjà à un marathon sans pause, où chaque match pourrait avoir valeur de finale.
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