Un changement majeur s’annonce dans le secteur routier en Algérie. Face à la recrudescence des accidents de la circulation observée ces derniers mois, les autorités algériennes ont procédé à une refonte du Code de la route, désormais adopté par le Parlement.
Réunie en séance plénière le mercredi 24 décembre 2025, l’Assemblée populaire nationale (APN) a approuvé le projet de loi portant nouveau Code de la route. Le vote s’est déroulé en présence de plusieurs membres du gouvernement, don’t la ministre des Relations avec le Parlement, Nadjiba Djilali, et le ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et des Transports, Saïd Sayoud.
Ce nouveau texte vise à renforcer la sécurité routière et à améliorer l’organisation de la circulation sur l’ensemble du territoire national. Il introduit une série de mesures destinées à réduire le nombre d’accidents, souvent meurtriers, qui continuent de peser lourdement sur les statistiques nationales.
Parmi les principales innovations figurent le durcissement des sanctions à l’encontre des infractions graves, ainsi qu’un accent mis sur la sensibilisation à la sécurité routière. Les autorités entendent ainsi responsabiliser davantage les usagers de la route, qu’il s’agisse des conducteurs, des piétons ou des autres acteurs du trafic.
Le nouveau Code instaure également le principe de la responsabilité pénale et civile de toutes les parties impliquées dans un accident de la circulation. Désormais, chaque accident donnera lieu à des enquêtes menées par les services compétents afin de déterminer précisément les responsabilités. Les personnes reconnues fautives devront répondre de leurs actes devant la justice.
Enfin, le texte prévoit l’instauration de nouvelles amendes et sanctions financières, destinées à dissuader les comportements dangereux sur les routes algériennes. Avec cette réforme, les autorités espèrent inverser la tendance et réduire durablement le nombre de victimes sur les routes du pays.
Suivez-nous sur Nasuba Infos via notre canal WhatsApp. Cliquez ici.
