Sans briller mais sans trembler, le Mali a validé son billet pour les huitièmes de finale, tandis que le Maroc a rappelé son statut en s’imposant avec autorité. La dernière journée du groupe A, disputée lundi 29 décembre, a livré son verdict à Casablanca.
Au stade Mohammed V, les Aigles maliens ont arraché l’essentiel face aux Comores (0-0). Ce troisième match nul consécutif a suffi au Mali pour terminer à la deuxième place du groupe et poursuivre l’aventure continentale.
Dans une rencontre sous tension, les hommes de Tom Saintfiet ont longtemps contrôlé le jeu, affichant près de 70 % de possession, sans parvenir à transformer cette domination en occasions franches. Les tentatives maliennes, trop rares et souvent imprécises, ont buté sur la vigilance du gardien comorien Yannick Pandor.
En face, les Comores ont joué leur chance avec sérieux et discipline. Myziane Maolida a failli surprendre la défense malienne en début de match, tandis que Ben El Fardou a contraint Djigui Diarra à une intervention décisive.
L’expulsion d’Amadou Haidara en fin de rencontre a offert un dernier élan aux Cœlacanthes, resté toutefois sans conséquence. Avec trois matches nuls, deux buts inscrits et deux concédés, le Mali avance prudemment, conscient qu’un niveau supérieur sera nécessaire lors des confrontations à élimination directe.
Dans l’autre rencontre du groupe, le Maroc a dissipé les doutes. Opposés à la Zambie, les Lions de l’Atlas ont livré une prestation aboutie au stade Prince Moulay Abdellah (3-0). Très attendus après un nul critiqué face au Mali, les joueurs de Walid Regragui ont répondu par le jeu et l’efficacité.
Ayoub El Kaabi a ouvert le score dès la 9e minute d’une tête plongeante, avant que Brahim Diaz ne double la mise. En seconde période, El Kaabi a signé un doublé spectaculaire, confirmant son excellent début de tournoi.
Sérieux, solides et rarement inquiétés, les Marocains terminent en tête du groupe A. Ce succès leur permet d’aborder les huitièmes de finale avec confiance et de rester à Rabat pour la suite de la compétition. Pour la Zambie et les Comores, l’aventure s’arrête là, tandis que le Mali et le Maroc poursuivent leur route, chacun avec des certitudes et des questions à régler.
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